Le conflit de Waterloo est une guerre qui a opposé les forces militaires françaises commandées par le souverain Napoléon 1er, aux forces anglaises. Ces dernières ont été dirigées par Wellington et étaient constituées de néerlandais, d’Allemands et de Britanniques. La troupe prussienne avec le maréchal Blücher à leur tête vint par la suite s’allier aux Anglais. Le combat s’est dénoué avec la grande défaite des Français et donc de Napoléon. Dans cet article, découvrez plus de cette lutte farouche en particulier les circonstances ayant favorisé l’échec de l’empereur français.
Sommaire
Les préludes du conflit de Waterloo
Après son évasion de l’île d’Elbe où il était prisonnier, le souverain Napoléon retourne auprès des siens à Paris dans le mois de mars de la même année. C’est ainsi qu’il reprend son pouvoir à la tête du royaume où il fut accueilli convenablement. Il faut noter que ce retour inattendu n’était pas accepté par toutes les hautes personnalités de l’empire. Il va falloir alors que l’empereur fasse de nouvelles preuves afin de s’assurer de la loyauté de ses concitoyens.
Quelque temps après, une alliance fut formée par la Prusse, l’Angleterre et la Russie. Immédiatement, elle envoie une troupe sur le territoire belge afin de se préparer pour conquérir la France. Sans attendre, Napoléon 1er rassembla au plus vite une troupe de 125 000 guerriers afin de livrer une bataille farouche à la force opposée. À la date du 15 juin, il repoussa les Prussiens. Aussi, il remarqua que Louis de Bourmont abandonna son poste de chef de la 6e unité des troupes françaises. C’est alors que le souverain l’accusa de traîtrise.
À la date du 16 juin, les forces militaires françaises se sont divisées en deux en vue d’affronter, aux Quatre Bras, celles de Wellington. Napoléon pensait à tort pouvoir déstabiliser les hommes de Prusse et battre ceux des Pays-Bas. Blücher perdit environ 12 000 combattants tandis que Napoléon n’en perdit que 7000. Ainsi, les unités prussiennes connurent l’échec sans pour autant être vaincues. Loin d’être terminé, l’affrontement prendra une autre tournure, cette fois-ci avec la coalition de l’armée anglaise.
Les forces impliquées dans la bataille
À Waterloo, le combat s’est effectué le 18e jour du sixième mois de l’année 1815 et oppose essentiellement deux grandes armées. La première était celle du souverain français Napoléon et la seconde était celle des alliées Wellington et Blücher.
Les forces et la tactique de Wellington
Wellington se mit à la tête des forces alliées dans l’Ouest du domaine de la Belgique. Encore appelée « Armée des Alliés », celle-ci renferme au total 68 000 combattants dont : 25 000 Britanniques, 10 000 Hanovriens, 6000 guerriers de Legion, 17 000 Néerlandais, 7000 Brunswickois et 3000 Nassauviens.
Cette troupe impliquait des généraux de guerre redoutables comme Trip, Chassé, Van Merlen et bien d’autres encore. La majorité d’entre eux avait auparavant conduit de grandes batailles comme la guerre d’Espagne. Wellington ne tarda pas à faire avancer son armée sur-le-champ de Mont-Saint-Jean, non loin de Charleroi et de Bruxelles.
Pour se protéger et éviter d’être surprise par leur adversaire, la majorité des divisions s’est disposée sur le plan adverse. Aussi, la tactique repose sur trois supports dont chacun comporte d’énormes bâtisses bien élevées. Il s’agit particulièrement des fermes d’Hougoumont, de la Haie sainte et de la Papelotte.
Désormais, Wellington fonde bien sa barrière défensive et se prépare à accueillir Napoléon et sa grande armée. Sur sa côte gauche, il met tout en place afin de faciliter l’arrivée de son renfort le cas échéant. En comptant sur son allié venant de l’Est, Wellington concentra sa force exclusivement sur l’Ouest et profita de l’occasion pour renforcer l’axe qui lui servira à abandonner et fuir le combat en cas d’échec.
Les forces et la tactique de Napoléon
L’armée de Napoléon s’installe à près de 1 km du sud du champ de bataille avec 71 600 guerriers répartis comme suit :
- 20 000 combattants à l’est formant le 1er corps de Drouet d’Erlon ;
- 20 000 à l’ouest formant le 2e corps de Reille ;
- 3400 chevaliers formant le 3e corps de Kellermann;
- 10 000 hommes pour le 4e corps de Lobau ;
- 2100 chevaliers pour Guyot et 16 100 chevaliers pour Milhaud, de Domon, et de Subervie.
Du point de vue mathématique, l’armée du souverain français dépasse légèrement en nombre les forces militaires de Wellington et de ses alliés. C’est d’ailleurs pourquoi il rassurait ses officiers qu’il a 9 chances sur 10 d’avoir la victoire. Son plan était d’attaquer principalement l’est et le centre, y compris principalement la ferme de La Haye Sainte.
Pour parvenir à attirer vers l’ouest le reste des troupes de Wellington, il mène d’abord une diversion, en particulier sur la ferme Hougoumont. Cela était laissé à la charge du 2e corps de lancer commandé par Jérôme, le frère de Napoléon.
La bataille proprement dite et la défaite de Napoléon 1er
Ce jour à 11 h 30, la bataille fut lancée. L’armée napoléonienne débarque sur les fermes d’Hougoumont et de La Haye Sainte. Beaucoup d’hommes tombèrent et le sol fut bientôt revêtu de cadavres. Malgré les efforts déployés par les Français, la ligne de front reste inaccessible. À 13 h ; le 1er corps d’Erlon attaque avec ses 4 divisions d’infanterie. Trente minutes après, le sapeur Legros arrive à défoncer la porte qui se situe au nord de la ferme Hougoumont.
Les premiers hommes qui entrèrent furent tués par les Coldstreams. Tout au long de la journée, cette ferme était le point culminant où se concentrait la bataille (8000 Français contre 2000 anglais et alliés). Napoléon et ses troupes avaient l’avantage lorsque les soldats prussiens débarquèrent entre 16 h et 17 h. Aussitôt, ils prirent d’assaut Plancenoit et le conquirent suite au repliement du corps de Lobau vers 18 h. Néanmoins, après 19 h, Napoléon utilise une partie de sa réserve pour reconquérir Plancenoit.
À 18 h, les fermes de la Haye Sainte et du Plancenoit furent reprises par les unités prussiennes qui ne tardèrent pas à atteindre les arrières de Napoléon. Dès lors, la panique gagna tout le front français qui perdit le contrôle de son organisation. Alors, Wellington profita de l’occasion pour déployer toute l’armée alliée. Les Français battirent en retraite et furent poursuivis par les Prussiens vers 22 h. C’est ainsi que Napoléon 1er connut une grande défaite, mais réussit quand même à s’échapper.
Quelques explications sur la défaite de Napoléon
La défaite de Napoléon était due à plusieurs facteurs en commençant par son plan d’organisation. En effet, ce dernier ne tenait pas compte de toutes les éventualités et de la force de l’ennemie. D’abord, il était parvenu à remporter les batailles des Quatre-Bras et de Ligny, sans réussir à anéantir ses ennemis. Ainsi, le duc de Wellington a pu se retirer vers Waterloo, pas trop loin de Bruxelles où il scella plusieurs alliances.
L’empereur sous-estimait de trop la force de l’ennemi. Ensuite, un orage vient tremper les combattants français et mouiller la poudre des fusils. Cela vient contrecarrer les plans de Napoléon et retarda leur attaque. Sur-le-champ de bataille, l’armée française s’était plus concentrée sur la ferme d’Hougoumont, une attaque de diversion pour conquérir celle de la Haye Sainte. Dans l’après-midi, de nombreux soldats alliés viennent gonfler le rang de l’ennemi.
Pour achever ses ennemis comme d’habitude et conclure les luttes, Napoléon ordonne la charge de la Garde impériale. C’est un protocole sûr face auquel les ennemis résistent rarement. Cependant, avec les pressions de l’armée prussienne débarquée de toute part, les Français n’ont pas eu le temps de le mettre en exécution. En effet, ils furent saisis de panique, la cause principale qui vient signer leur défaite.
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